Willy Ronis (1910-2009) est une figure majeure de la photographie humaniste française aux côtés d’Édouard Boubat et de Robert Doisneau. Se destinant à la musique, il doit cependant aider son père à tenir son studio photo et se forme ainsi aux techniques du tirage. À la mort de celui-ci, il décide de se consacrer aux reportages photographiques, (…)
Pour la première fois, voici l’oeuvre de Willy Ronis totalement déployée en images, avec les toutes premières photos, les grandes icônes, les reportages oubliés, les jardins secrets. Avec plus de 300 photos sélectionnées parmi les 25 000 négatifs de Willy Ronis, c’est à une traversée intégrale de l’oeuvre du photographe que nous convie cet (…)
50 ans de coups d’œil, 65 images inoubliables issues des promenades de Willy Ronis. Le talent d’un photographe et aussi le plaisir d’un homme qui adorait passer ses week-ends le long de la rivière. Willy Ronis (1910-2009) n’a pas seulement été un grand photographe de la ville, de la montagne ou de la femme. Il est également, comme Henri (…)
Willy Ronis, dans les semaines précédant son décès, imaginait une grande exposition à Paris pour fêter son centenaire : le Jeu de Paume et la Monnaie de Paris, sous l’égide du ministère de la Culture et de la Communication, se sont unis pour concrétiser ce voeu de manière posthume. Les éditions Democratic Books sont honorées de pouvoir rendre (…)
Pour composer cet ouvrage, Willy Ronis a sélectionné 120 de ses photos. Célèbres ou moins connues, elles sont toutes très représentatives de son parcours. Pour le photographe, c’est l’occasion de nous livrer souvenirs et réflexions, quelques détails aussi qui surprennent. Qu’est-ce qui est à l’œuvre dans l’apparente simplicité d’une prise de (…)
Des années 30 aux années 70, cinquante ans de corps féminins vus par Willy Ronis, accompagné de d’un texte original de Philippe Sollers. Willy Ronis voulait Sollers. Sollers n’attendait que ça. Il a dit oui pour Ronis. Immédiatement. Le texte de Philippe Sollers aborde et souligne tout ce qui rend précieux et unique le travail de Willy Ronis (…)
C’est en 1947 que je tombais amoureux de la Provence. Mon attachement à cette région fut tel que je décidais d’acheter un vieux mas à Gordes, village perché du Vaucluse, et d’y passer une partie de ma vie. Appareil en main, de l’après-guerre à la fin des années soixante-dix, j’arpentais ruelles étroites, marchés labyrinthiques et pincettes (…)
Les chats de Willy sont magnifiques, venez les rencontrer, faites-les entrer à votre tour dans votre vie. On ne comprend même pas comment il a réussi à les saisir au vol, à traquer leur vérité intime, à les faire exister dans leur plus haute simplicité. Il faut être un immense artiste pour laisser ainsi parler les chats, sans les trahir, sans (…)
Willy Ronis est un personnage-clé de l’histoire de la photographie française et l’une des grandes figures de cette photographie humaniste qui s’est attachée à capter fraternellement tous les petits moments de la vie quotidienne. Devenu reporter-photographe en 1936, il mènera de front commandes et recherches personnelles. Expositions et (…)
Willy Ronis, photographe de montagne ? Le dernier grand personnage de la photographie humaniste - il est né en 1910 - a commencé sa carrière professionnelle avec ses reportages sur les manifestations et les grèves de 1936, avant de connaître une célébrité tardive avec ses images d’un Paris aujourd’hui disparu. En soixante-dix ans, ses images (…)
Photographe français, Willy Ronis fut membre du groupe des XV. Il s’applique durant toute sa carrière à photographier tous les aspects de la vie parisienne. Au-delà de l’admiration que l’on peut avoir pour la parfaite simplicité de ces images, un autre sentiment s’impose : celui du respect que le photographe a eu de ses sujets. Regarder l’autre, pour Willy Ronis, c’est lui ajouter quelque chose. Ronis ne prend pas, en photographie. Il donne. Avec une morale de la distance et de la pudeur, sans égotisme, en s’effaçant pour que la lumière soit et révèle le corps. Pas de voyeurisme, peu de mise en scène : il ne s’agit pas de choquer ou de provoquer quelque chose. À travers une sensible harmonie du fond la petite musique et de la forme les lignes, l’art doit d’abord être lisible.