En 1957, le photographe Brassaï est invité par le magazine « Holiday » pour réaliser un reportage sur New-York et la Nouvelle-Orléans. Lors de ce premier voyage aux Etats-Unis l’artiste opère une modification radicale dans son style : il réalise ses premiers clichés en couleur et concentre son intérêt sur la verticalité des gratte-ciel (…)
Brassaï est un oeil vivant, écrivait Henry Miller de l’artiste d’origine hongroise, qui ont adopté de Paris après la Première Guerre mondiale et est devenu l’un de ses plus célèbres photographes. All’origine, un peintre avant qu’il passe à l’écriture, la sculpture, le cinéma et, le plus célèbre, la photographie, Brassaï (1899-1984) était un (…)
Brassaï, un personnage aux mille visages, « aux cent masques pour se cacher ». Un personnage ô combien attachant aussi dont la présente biographie, très richement illustrée de nombreux inédits, nous permet de découvrir les innombrables facettes : du jeune Hongrois faisant son apprentissage artistique à Berlin au témoin privilégié de la vie (…)
Usant comme personne du noir profond de l’héliogravure, Brassaï a fixé à jamais dans Paris de nuit le monde nocturne de la capitale dans les années trente. Un Paris mystérieux et en même temps très réel, celui des bas-fond et des cabarets, des clochards et des aristocrates, celui aussi des travailleurs de nuit, boulangers, maraîchers, (…)
Ses clichés nocturnes sont connus dans le monde entier et ont enchanté un vaste public. L’album Paris-Tendresse nous fait découvrir des clichés de jour et des images moins connues de ce grand photographe Brassaï. Il nous plonge dans l’univers des années 30 avec ses zingues, ses quartiers populaires, ses bals et ses javas. Le Paris d’une (…)
A travers ses images, on imagine le lien instauré à chaque prise de vue, même s’il ne dure que quelques secondes. A travers ses textes qui excellent dans l’art du détail, il rapporte ses rencontres, ses conversations. Alors, de l’oeuvre de Brassaï, la vie jaillit, généreuse et gaie. Brassaï photographie les graffiti des murs de Paris. En 1937, il commence à travailler pour “Harper’s Bazaar” jusqu’en 1962, date à laquelle il abandonne la photographie pour se consacrer à la réimpression d’œuvres originales.