Traces

Expositions photos

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Photographier ce qui reste, des rituels, des paysages, des hommes… Grand voyageur, Pierre Henri Chauveau s’attache depuis plus de dix ans à relever les impressions rencontrées au cours de ses voyages, à saisir l’empreinte culturelle et spirituelle de l’homme dans un monde en mutation. Traces de désastre à Tchernobyl, Piers abandonnés
sur l’Hudson River à New-York, autels de rue, cimetières et chapelles de Méditerranée, tradition tauromachique en Andalousie, rituels sacrés et païens en Corse, au Brésil ou en Inde, autant de « traces » et de relevés du rapport passé-présent traduits en images personnelles. Et comme une parenthèse photographique, le Yémen dont la découverte fut pour lui un vrai choc esthétique. Un pays déroutant dont il a constitué une vaste iconographie. Parti pour un reportage commandé par Paris Match
sur le sujet, l’artiste réalise un travail photographique personnel en utilisant les films « Polapan » et « Polagraph » dont le côté accidentel, presque irréel, vient souligner ce qu’il cherche à transcrire. Le résultat sera exposé à l’Institut du Monde Arabe en 2004. Entre mutation et permanence, l’exposition « Traces » rassemble près de dix ans de
travail (2001-2011) invitant à découvrir différents volets de cette oeuvre photographique riche et sensible. Chacune des images de Pierre Henri y est une tentative renouvelée de capter le cours inexorable et invisible du temps où traditions, rituels et
croyances apparaissent comme des réminiscences...

« Traces » présente les séries : « Rituels », « Toros », « Danses », « Hudson Piers » et « Yémen ».

La photographie est la deuxième vie de Pierre Henri Chauveau. Une vie qui commence au début des années 1990 lorsqu’il décide de se consacrer à ce qui l’anime depuis de nombreuses années : la photographie. Il débute cette nouvelle vie professionnelle par des travaux de commande portraits de musiciens et d’artistes - et reportages à travers le monde pour Paris Match ou Géo.

En janvier 2001, il sera ainsi l’un des premiers photographes à se rendre dans la ville de Pripiat (Ukraine), une semaine après l’arrêt du réacteur n°3, dernier réacteur de la centrale de Tchernobyl encore en service.

Fort de ces expériences formatrices, il développe en parallèle une écriture personnelle et réalise un important travail autour du voyage dont la série « Yémen » est sans doute la plus emblématique. Depuis il cherche à saisir le monde qu’il parcourt et dont il observe les changements. Un monde dont il s’attache à relever les traces et impressions rencontrées, revenant parfois une dizaine de fois sur le même lieu comme à New York pour les « Hudson Piers » qu’il photographie cinq ans d’affilée, écrivant sans relâche une histoire photographique tout en réminiscence.

« En général je ne photographie pas la réalité. Je photographie ce qui a été, ce qui pourrait avoir été, ce que j’imagine devoir être, ce que je voudrais voir, ce que je voudrais que ce soit ... »
par Pierre Henri Chauveau

Traces / Yémen, 2004
© Pierre Henri Chauveau/VOZ’Galerie
Traces, de Pierre Henri Chauveau

 

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