Robert Capa - Rétrospective

Expositions photos

Robert Capa - Rétrospective

Robert Capa - Rétrospective

Robert Capa surement le plus grand photographe de guerre, ainsi l’avait décrit le Picture Post, Le Musée Juif de Belgique à Bruxelles nous propose une exposition inédite de plus de 150 photographies d’une rare beauté et d’une forte émotion.

C’est le 3 décembre 1938, que Picture Post présenta un reportage de Robert Capa », avec 26 images prises lors de la bataille d’Ebro, pendant la guerre civile en Espagne.

En 1933, il s’installa à Paris et rencontra la photographe Gerda Pohorylle, dont il tomba éperdument amoureux. Le couple s’inventa un destin pour faire face à la misère : Endre Friedmann devint Robert Capa et Gerda Pohorylle devint Gerda Taro.

En 1947, Robert Capa fonde l’agence Magnum Photos avec Henri Cartier-Bresson, David Seymour, George Rodger et William Vandivert. Capa se rendit également en Russie avec John Steinbeck et en Israêl, de 1948 à 1950, commençant ainsi une longue série de reportages pour Holiday.

Robert Capa nous a quittés le 25 mai 1954, après avoir posé le pied sur une mine en Indochine.

Barcelone, Espagne, 1936. Guerre civile espagnole
Robert Capa © 2001
By Cornell Capa/Magnum Photos

L’exposition se déroule en divers sections par année et par pays :

La France entre 1936 et 1939
Au cours du printemps et de l’été 1936, Capa photographie le tumulte des manifestations, grèves et contestations à Paris qui émergent à la suite de l’élection du Front Populaire. Capa tourne aussi son regard vers des sujets non politiques ou plus légers. Ce pan de l’oeuvre de Capa constitue un portrait cocasse de la vie parisienne de la fin des années 1930.

L’Espagne entre 1936 et 1939
Capa se rend plusieurs fois en Espagne pendant la Guerre civile et passe beaucoup de temps à Madrid, une ville sévèrement pilonnée et bombardée. En octobre 1938, il se fixe à Barcelone, menacée alors par les bombardements et l’avancée rapide des troupes fascistes. Certaines de ses photographies les plus poignantes documentent l’exode de la ville vers la frontière française qui a lieu en janvier 1939.

La Chine en 1938
Les images que Capa réalise de la Chine reflètent celles qu’il a réalisées en Espagne ; ses photographies des deux conflits démontrent que la guerre réduit les nations au plus bas dénominateur commun dans la violence et la souffrance. En avril 1938, il photographie la bataille de Tai’erzhuang, une défaite cuisante dans l’histoire de l’armée japonaise. Par la suite, il passe beaucoup de temps dans la capitale temporaire, Hankou, sous une pluie de bombes.

Grande Bretagne, Afrique du Nord et Italie 1941–1944
En 1941, Capa passe quelques mois à Londres, en plein Blitz ; il y retourne en 1942. En mars 1943 on l’envoie en Afrique du nord. Durant l’été 1943, Capa photographie la conquête de la Sicile par les Alliés. Il quitte ensuite la Sicile pour les affrontements en Italie continentale, alors que les troupes alliées avancent vers le nord.

France 1944
Le 6 juin 1944 Jour J Capa photographie le débarquement des troupes américaines sur la la côte normande. Avec Ernest Hemingway, il accompagne les troupes armées de la Normandie jusqu’à Paris. Le 25 août 1944, le photographe rejoint la division armée française qui libère la ville.

Allemagne 1945
En mars 1945, Capa se fait parachuter en Allemagne avec des troupes américaines. Quelques semaines plus tard, il se joint à la First US Army qui entre à Leipzig. Il photographie un corporal appareillant une mitrailleuse sur le balcon d’un appartement, la balle d’un tireur embusqué touche le soldat, le tuant immédiatement. Par la suite, Capa fera souvent allusion à ce symbole, « le dernier homme à mourir » dans la Seconde Guerre mondiale.

Europe de l’Est 1947 à1949
L’Union Soviétique étant fermée à la plupart des photographes occidentaux, Capa saisit l’occasion de s’y rendre avec son ami John Steinbeck, dont les romans étaient l’objet d’éloges du gouvernement communiste, qui les déclare officiellement des oeuvres de réalisme social. Ils passent un mois en URSS, durant l’été 1947, et visitent Moscou, Stalingrad, la Géorgie et l’Ukraine. En 1948, Capa accompagne l’écrivain Theodore H. White en Hongrie, en Pologne et en Tchécoslovaquie.

Israêl 1948 à 1950
Capa se trouve à Tel-Aviv pour la proclamation d’indépendance de l’Etat d’Israêl, le 14 mai 1948. Il reste dans la nouvelle nation environ six semaines. Lors de ses deux voyages suivants en Israêl, en 1949 et 1950, Capa se concentre surtout sur la situation désespérée des réfugiés arrivant dans le pays, internés dans de vastes camps en attendant qu’on leur attribue domicile et emploi.

Indochine 1954
Le 7 mai 1954, un jour ou deux avant son arrivée en Indochine, Diá »‡n Biên Phá »§ tombe aux mains du Viá »‡t Minh. A Hanoi, Capa commence un reportage sur la situation militaire dans le delta du fleuve Rouge oû l’activité Viá »‡t Minh s’intensifie. Le 25 mai, il accompagne une mission française. Pendant que le convoi est arrêté, Capa s’éloigne de la route, avec un détachement de soldats. Dans un champ, il est tué en posant le pied sur une mine.

Amis
Capa était au centre d’un invraisemblable tourbillon d’amis. A Paris, son cercle d’amis proches était principalement composé d’expatriés : Ernest Hemingway, John Steinbeck, Irwin Shaw, le chroniqueur Art Buchwald, le scénariste Peter Viertel et les cinéastes John Huston et Anatole Litvak. Pablo Picasso et Françoise Gilot étaient également parmi ses bons amis. Les photographes de Magnum composaient la famille étendue de Capa.

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