Philip Jones Griffiths fut pendant cinq ans le président de Magnum Photos. Après avoir publié Vietnam, Inc., un témoignage aux connotations presque Bibliques sur la guerre du Viêtnam, il publie Agent Orange, qui est le post-scriptum de l’histoire, et confirme l’absurdité de la guerre, où les innocents sont les premières victimes. En 1960, la (…)
Philip Jones Griffiths est reconnu comme le premier photographe de la guerre au Vietnam. Président de Magnum pour prêt de cinq ans, sa publication 1971 Viet Nam Inc a eu une influence déterminante dans l’évolution de l’opinion publique aux États-Unis à l’époque du conflit. Ce nouveau livre Recollections (Middle Years) présente une période (…)
Auteur et photographe, Philip Jones Griffiths a passé trois ans au Vietnam à observer la violence de la confrontation entre l’Ouest et l’Est. À travers plus de 250 photographies accompagnées d’un texte plein d’ironie mais aussi extrêmement précis, il a réalisé un documentaire unique. Vietnam Inc. attire l’attention sur la conséquence du choc (…)
Philip Jones Griffiths est né en 1936 à Rhuddlan au Pays de Galles. Deux épisodes marqueront sa vie et le pousseront vers la photographie : Le premier, alors qu’il se fait opérer d’un œil à l’hôpital de Liverpool, des menaces d’attaques aériennes se font entendre. Ce moment caractérisé par la fuite des gens vers les refuges restera gravé dans sa mémoire. Le second est son sermon formulé dans une chapelle méthodiste de sa ville natale : « apporter sa contribution à changer le monde, chacun à sa manière. » Il reçoit son premier appareil photo à l’âge de 14 ans. Un Kodak Brownie. En 1961, il commence à travailler pour le London’ Observer. Il couvre la guerre d’Algérie en 1962, il voyage en Afrique et se rend en Asie. Puis, il va à New-York où il devient président de Magnum pendant 5 ans. Il couvre la guerre du Viêtnam de 1966 à 1971, ce qui fera l’objet le plus connu de son travail. Son ouvrage Vietnam Inc.publié en 1971 fut un grand succès éditorial. Il expose en Europe et aux États-Unis. Puis, il couvre des sujets variés au niveau international. Il est allé en Inde, au Cambodge, en Thaïlande, au Pays de Galles, pour rendre compte des injustices humaines. Il a également réalisé des documentaires, comme Welsh Eyes, offrant sa vision personnelle sur le futur. Philip Jones Griffiths est décédé le 19 mars 2008. « A chaque déclic de mon appareil, je savais que j’étais là pour la postérité. Il y avait des jours où je devais choisir entre manger une assiette de riz et acheter une pellicule photo par Philip Jones Griffiths ».