7ème édition du festival européen de la photo de nu

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7ème édition du festival européen de la photo de nu

7ème édition du festival européen de la photo de nu

L’exposition "Nues ou presque" que propose cette année le Festival Européen de la Photo de Nu est l’occasion d’une promenade dans l’univers de l’immense photographe qu’a été Jean-Loup Sieff. Cette balade est forcément un peu nostalgique, et Jean-Loup l’aurait dit aussi, pour qui une image surgie du passé évoquait nécessairement un temps qui avait été et ne serait plus Mais elle est aussi une suite de bonheurs partagés, où chaque image fait sens, dit une tendresse et une fragilité.

  • Jean-Loup Sieff aimait photographier les femmes, leurs courbes et leurs derrières. Son regard sur elles était à son image esthète et amoureux, sensuel et doux. Devant ses images, comment ne pas vouloir à son tour regarder les femmes comme lui ? Brancusi disait qu’une sculpture est réussie quand on a envie de la caresser, les photographies présentées en mai à Arles sont de celles qu’on a envie de caresser de l’oeil !
  • Au hasard des images retenues pour l’exposition, il apparaît aussi que l’homme possédait un sens aigu de la place du corps dans son espace photographique, qu’il s’agisse d’un vaste paysage ou de l’arrondi d’un bord de table. Tout cela allait bien au-delà de l’utilisation du grand-angle auquel certains se sont parfois hâtivement arrêtés. Du coup, les genres semblent pouvoir se rapprocher jusqu’à se confondre parfois, le corps devient paysage, le nu est portrait L’émotion reste intacte.

© Bruno Baudry

Nues ou presque :
Une exposition de 50 photographies grand format préparée par Barbara Sieff, Valérie Servant et Bruno Baudry. Tirages réalisés par le laboratoire Dupon, Paris.
Chapelle Sainte-Anne de 10h à 19h.

  • Inauguration du Festival
    Chapelle Sainte-Anne, Place de la République
    Vendredi 4 mai, 19h00
  • Rencontres d’artistes / expositions
    Cathy Peylan et Christine de Bast
    Hôtel de l’Amphithéâtre -* rue Diderot
    Samedi 05 mai, 19h00
  • Odile Pascal
    Hôtel de saint Trophime -* rue de la Calade
    Lundi 07 mai, 19h00
  • Soirée "Sortez les books"
    Hôtel du Musée, rue du Grand Prieuré
    Vendredi 11 mai 2007, 18h00
  • Soirée "Hommage à Jean-Loup Sieff"
    Chapelle Sainte-Anne, Place de la République
    Samedi 12 mai 2007, 21h00
  • Stages et ateliers photographiques
    Week-ends du 5 au 8 mai et du 12-13 mai 2007

Les photographes :

  • Pierre Corratgé
    Floues :
    La photographie est pour moi un dialogue entre le photographe et son modèle, dans un discours qui construit, autour d’une collaboration créatrice, une représentation du corps d’une personne par une autre. Représentation résultant de désirs parfois partagés, parfois contradictoires, mais toujours d’accord sur un tirage final discuté : "Oui c’est moi", "Oui c’est toi vu par moi." Dans les photographies que j’expose ici, il s’agit aussi et peut-être surtout d’un dialogue entre le corps et la lumière : l’éclairage puissant, combiné avec divers niveaux de flou optique, attaque le corps pour en "manger" les contours, pour altérer ses reliefs, pour transformer son anatomie. Cette intervention ne rend que plus complexe et déréalisé le résultat final qui renvoie au spectateur la maîtrise du processus mental de reconnaissance visuelle.
    Photographier, c’est intervenir.
  • Odile Pascal
    L’effet papillon :
    Les images d’Odile Pascal puisent à différentes sources photographiques, picturales et cinématographiques. Elles sont le fruit d’une complicité entre la photographe et son modèle. Elles émanent de situations oû la personne, et en particulier la figure féminine, est centrale. Après la prise de vue du studio, vient le temps lent de l’artisan s’alliant la puissance de l’outil informatique. Devant l’écran, l’image est accouchée, habillée de lumières, d’ombres et de couleurs, peuplée d’imaginaires et de fantaisies, sublimée .B.A.
  • Cathy Peylan
    Mauvais genre[s] ? :
    Mauvais genre[s] ? est un travail sur l’ambiguïté…Série de portraits nu[e]s de femmes, amies ou rencontres de hasard, qui racontent une histoire d’un autre genre : celle du langage du corps qui ne colle pas aux codes du genre biologique.
  • Christine De Bast
    En toute innocence
    Il n’y a pas de plus vrai message que celui transmis par un nouveau-né.
    Quoi de plus beau que de photographier un bébé, de croiser son regard émerveillé, ses yeux pleins d’étonnement sur le monde qui l’entoure. J’aime ce petit être fragile, encore si pur et innocent qui s’abandonne en un sourire ou une pose candide offrant ainsi en toute confiance et simplicité son plein d’émotion. Ces photos sont le fruit d’un long travail de patience et d’amour partagés

 

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