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The Photographer’s Eye

The Photographer’s Eye de Walker Evans, Lee Friedlander, William Klein

The Photographer's Eye

informations pratiques : The Photographer’s Eye

Langue : Anglais
Éditeur : Museum of Modern Art
Date de Publication : Mai 2007
Type Reliure : Broché
Pages : 156
ISBN 10 : 087070527X
ISBN 13 : 978-0870705274


Photographe  : © Walker Evans
© William Klein
© Lee Friedlander
Éditeur  : Museum of Modern Art Éditions

 Walker Evans (1903-1975) est un photographe américain. On connaît notamment son travail sur la Grande dépression, contribution au programme de la Farm Security Administration. Les images de métayers dans l’Alabama, au même titre que celles de Dorothea Lange, comptent parmi les icônes du monde moderne. On remarque dans son travail les regards des sujets fixant l’objectif de Walker Evans : ici pas de doute le sujet se sait photographié, pour autant il ne se compose pas un visage de circonstance orné d’un sourire obligatoire. Ici la photographie ne se contente pas de montrer, elle interroge le spectateur, l’Américain des années 1930 : si le sujet se laisse photographier dans cette posture, c’est que son regard a quelque chose à nous dire. Ce n’est peut-être plus nous qui le regardons mais lui qui nous accuse. Cette franchise du photographe préserve une dignité humaine mise à mal par la misère qui se laisse voir dans les vêtements en loques. Cet aspect de ses photos est d’autant plus intéressant que c’est le même Walker Evans qui quelques années plus tard publiera la série The Passengers, dans laquelle il photographie les passagers du métro à leur insu.

 Lee Friedlander (né le 14 juillet 1934 à Aberdeen, aux États-Unis) est un photographe américain Lee Friedlander étudie la photographie au Centre d’art de Los Angeles. En 1956, il déménage à New York, oû il fait des photographies de jazz pour des couvertures de disques. Ses premiers travaux ont été influencés par Eugène Atget, Robert Frank, et Walker Evans. En 1960, la Fondation John-Simon-Guggenheim attribue une bourse à Friedlander pour qu’il se concentre sur son art et d’autres bourses lui ont été attribuées en 1962 et en 1977. Il travaille principalement avec un appareil-photo Leica 35 mm et du film noir et blanc. Il s’est concentré sur « le paysage social ». Dans ses photographies, il utilise des images isolées de la vie urbaine, des réflexions de devanture de magasins, des structures encadrées par des barrières, des affiches et des pancartes combinant tout le nécessaire pour capturer l’allure de la vie moderne. En 1963, le Musée international de la photographie de la George Eastman House lui accorde sa première exposition monographique au musée. En 1967, Friedlander est une des principales figures de l’exposition « New Documents », au Museum of Modern Art de New York avec Garry Winogrand et Diane Arbus. Friedlander travaille maintenant principalement avec des appareils photographiques de moyen format. Il souffre d’arthrite et son handicap le cloue à domicile ; ainsi, il photographie son environnement. Son livre, Stems, reflète sa vie pendant la période de sa chirurgie de remplacement du genou. Il dit que ses « membres » lui ont rappelé des tiges d’usine. Ces images montrent les textures qui n’étaient pas présentes dans son travail plus ancien. Dans ce sens, les images sont semblables à celles de Josef Sudek, qui a également photographié les confins de sa maison et de son atelier. En 2005, le Museum of Modern Art a montré une rétrospective des travaux de Friedlander. Cette exposition fut présenté au Jeu de Paume, à Paris, à l’automne 2006. Toujours en 2005, il a reçu le Hasselblad International Award.

 William Klein (né le 19 avril 1928 à New York) est un peintre, réalisateur de films et photographe américain. Il est parfois surnommé bad boy. Il vit et travaille à Paris. En photographie, il a réalisé des livres marquants ayant pour thème des grandes villes : New York, Rome, Moscou, Tokyo et enfin Paris, oû il vit depuis 1948 et qu’il aime cosmopolite, multiculturelle et multiethnique[réf. nécessaire]. Il a influencé des artistes comme Helmut Newton, Frank Horwath, David Bailey et Jeanloup Sieff. Il a aussi révolutionné le genre de la mode. Fils d’immigrés juifs, William Klein fait des études de sociologie puis effectue son service militaire. Le 13 juillet 1947, il se rend pour la première fois à Paris, en tant que G.I., et tombe amoureux de « la plus belle fille de Paris ». Peu après il entre dans l’atelier de peinture d’André Lhote (comme Henri Cartier-Bresson), puis dans celui de Fernand Léger. Il part vivre à La Garenne-Colombes et épouse Jeanne Florin. Il entame une carrière de photographe, commence en parallèle à réaliser des courts-métrages et travaille avec Louis Malle sur Zazie dans le métro. Au début des années 1950, Klein expose des peintures géométriques abstraites. À côté de cela il tient un journal photographique, tout ce qu’il y a de plus figuratif - Chris Marker réussit à le faire éditer au Seuil, le livre est ensuite récompensé par le prix Nadar. Fellini l’invite pour devenir assistant, Klein en revient avec son album de photos Rome. Au début des années 1960, il tourne plusieurs émissions pour l’émission Cinq Colonnes à la une, notamment Les Français et la politique qui sera censurée. Pour ses photos de mode, il a réellement révolutionné le genre : ses mannequins n’ont pas les mains sur les hanches et leurs pieds ne prennent plus la position de danseuse classique. Un parfum de scandale entoure son oeuvre. Sa carrière de cinéaste est marquée par l’engagement, notamment auprès des Noirs dont il soutient les luttes pour exister au travers de personnages comme Mohamed Ali, Little Richard ou Eldridge Cleaver. En 1983 et en 2005, le Centre Pompidou lui consacre une exposition.

The Photographer's Eye
The Photographer’s Eye
de Walker Evans, Lee Friedlander, William Klein

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   Copyright © :  Article Publié : 6 mai 2007 - Modifié : 28 juillet 2022   sur livresphotos.com. Tous droits réservés. ©  2004 - 2024 livresphotos.com  CNIL:1033549