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Gregory Crewdson 1985-2005

Gregory Crewdson 1985-2005, de Gregory Crewdson

Gregory Crewdson 1985-2005

informations pratiques : Gregory Crewdson 1985-2005

Langue : Anglais, Français
Éditeur : Hatje Cantz
Date de Publication : Octobre 2005
Type Reliure : Relié
Pages : 242
ISBN 10 : 377571622X
ISBN 13 : 978-3775716222


Photographe  : © Gregory Crewdson
Éditeur  : Hatje Cantz Éditions

"Gregory Crewdson 1985-2005" regroupe le travail effectué par le photographe américain sur une durée de vingts ans. Ce livre est la première publication à rassembler tout le travail de Gregory Crewdson, y compris ses publications plus récentes, comme "sous la surface des roses".

Dans ses photographies, Gregory Crewdson fait rentrer le mystérieux dans la sphère de l’ordinaire. Il crée des scènes suburbaines où le drame guette dernière chaque regard, derrière chaque porte. A travers ses mises en scènes, il crée un univers chargé de symboles, faisant référence à l’univers de l’inconscient.

Gregory Crewdson a lui même fait face aux névroses et au peurs des êtres humains lorsqu’il écoutait en cachette les séances de psychothérapies données par son père. La psyché abyssale de la société américaine est donc représentée sur ces images, qui référent aussi explicitement aux mythes des films Hollywoodiens.

Sa méthode de prise de vue s’en rapproche également, avec des éclairages de conséquence, des accessoires multiples et des grues pour éclairer l’extérieur dans une obsession toute particulière pour le détail.

Oui, toutes ces images sont des mises en scènes sorties de l’imaginaire du photographe, qui en général témoignent d’une grande solitude, d’une atmosphère effrayante, et d’une ambigüité toute particulières. Rien n’est laissé au hasard, chaque petit détail se trouvant sur l’image contribue à créer une narration dont on ne connaît ni le début ni la fin, mais dont on garde l’ impression. Comme le dit Russell Banks dans son introduction, Gregory Crewdson ne photographie pas ; il les fabrique.

Cette impression laissée par les mises en scènes peuvent mettre le spectateur mal à l’aise, car tous les sujets ont le regard perdu dans le vide, presque mort, comme si leur vie étaient emprisonnée dans un réel oppressant. Diverses scènes se passant à l’intérieur du foyer familial reflètent l’absence de communication entre les membres qui ne daignent jamais se regarder. Par exemple, la chambre à coucher d’un couple qui aurait dû ressembler à un cocon s’avère être terriblement froide. Tout semble dénué de vie et d’histoire, rien ne donne envie de s’y attarder. Les tons bleutés, l’ambiance aseptisée, le rangement excessif.

Gregory Crewdson donne une vision de la famille qui pourrait se situer à l’opposé de la famille idéale suburbaine, où les êtres semblent avoir été catapultés dans leur vie, contre leur propre gré . L’idéal américain a décidé pour eux.

par Alexandra Calame

Gregory Crewdson 1985-2005
Gregory Crewdson
Gregory Crewdson 1985-2005

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