Sebastião Salgado a parcouru le monde pour fixer sur la pellicule la dignité des silhouettes et des visages de nos frères humains. Des mines à ciel ouvert du Brésil, oû les hommes-fourmis semblent se livrer à un labeur pharaonique, aux grands lacs asséchés d’Afrique de l’Ouest, oû femmes et enfants décharnés n’ont plus assez d’eau dans le corps pour (...)
Même pendant que les machines, les robots et les ordinateurs remplacent des ouvriers, Sebastião Salgado puissant, les photographies saisissantes indiquent le travail dur épuisant et persistant qui est toujours le sort de millions des hommes et de femmes autour du globe. Jamais preachy ou didactique, ces 350 images de duotone des récolteuses de (...)
“Exodes” montre les vastitudes de la Terre, parcourues de lignes de fuite, routes et sentiers véhiculant des foules en mouvement : des perspectives ouvrant sur de lointains horizons barrés de campements de fortune, de camions et de trains à l’arrêt ; des forêts denses, des arbres immenses, oû des groupes humains cherchent un hypothétique répit. La (...)
Sebastião Salgado,un photographe de réputation mondiale, fait partie de la tradition de la « photographie concernée ». Il a reçu presque tous les prix et récompenses possibles dans le monde entier.
En 1994, il a fondé sa propre agence de presse, Amazonas Images, qui représente son travail. Il vit à Paris avec sa femme et collaboratrice Lélia Wanick Salgado, qui a fait la conception graphique de la plupart de ses livres. Ils ont deux fils. Salgado conçoit son travail sur le long terme par l’approfondissement de thèmes précis. Chacun des projets réalisés et faisant l’objet d’une publication témoigne d’une remarquable cohérence visuelle. La série, intitulée en français « La Main de l’homme », décrit un univers fermé, celui du monde industriel ancien, déjà conscient de sa propre disparition, de son devenir archéologique.