Mercure de France Éditions

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Willy Ronis Mercure de France Éditions

Ce jour-là

Ce jour-là

Ce jour-là de Willy Ronis

C’est à partir de cinquante photos qu’il a choisies que Willy Ronis dessine ici son autoportrait. A quatre-vingt-seize ans, sa mémoire est toute fraîche. Il se souvient de chaque instant, de chaque mouvement de la lumière, celle des rues de Paris, celle des bords de la Marne, ou encore celle d’une petite ville du Sud, quand il vivait là-bas avec sa (...)

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Éditions Mercure de France
26, rue de Condé
75006 Paris France
Tél : +33 (1) 55 42 61 90
Fax : +33 (1) 43 54 49 91

Mercure de France est un magazine français fondé à la fin du XVIIe siècle par Donneau de Visé, tout d’abord sous la forme d’un hebdomadaire, le Mercure Galant, dont le but était d’informer le public des sujets les plus divers et de publier des poèmes ou des historiettes. La première livraison date de 1672. Il est également une maison d’édition.

Le Mercure dont il est question est le dieu romain du commerce et des voleurs, le messager des dieux, que la tradition classique a fini par confondre avec le dieu grec Hermès, dieu protecteur.

La revue continuera à paraître au-delà de la mort de son fondateur. En 1724, elle change de titre et devient le Mercure de France. La Harpe en est le rédacteur pendant vingt ans, associé avec Mallet du Pan. Elle cessera de paraître en 1825.

À la fin du XIXe siècle la revue littéraire du Mercure de France est fondée par Alfred Vallette avec un groupe d’amis dont les réunions avaient lieu au café de la Mère Clarisse, rue Jacob. Citons Jean Moréas, Émile Raynaud, Pierre Arène, Remy de Gourmont, Alfred Jarry, Albert Samain et Charles Cros : la génération symboliste. La première livraison de la revue date du 1er janvier 1890. La revue accède progressivement à la reconnaissance. Mallarmé et Heredia y font paraître quelques inédits. Il devient bimensuel en 1905. Un tel succès, dans un secteur fortement concurrentiel, s’explique par un grand sérieux, une très grande liberté de ton et une capacité à se situer au-dessus des écoles.

En 1889, Alfred Vallette épouse la romancière Rachilde dont l’œuvre et la personnalité feront beaucoup pour le rayonnement de la revue. Auteur du scandaleux Monsieur Vénus, qui lui vaudra une condamnation pour outrage aux bonnes mœurs, elle participe à la revue jusqu’en 1924 et tiendra salon tous les mardis, les fameux « mardis du Mercure », qui virent défiler bon nombre de futurs grands écrivains.

Comme nombre de revues, le Mercure se mettra à éditer des livres. Outre les textes symboliques et les premières traductions de Nietzsche en français, l’éditeur publiera les premiers textes de Gide et de Claudel, de Colette, d’Apollinaire. Plus tard : Henri Michaux, Pierre Reverdy, Pierre-Jean Jouve, Louis-René des Forêts, Pierre Klossowski, Eugène Ionesco et Yves Bonnefoy.

En 1958, les éditions Gallimard rachètent le Mercure de France dont la direction est confiée à Simone Gallimard.

En 1995, Isabelle Gallimard prend la direction du Mercure de France. Elle perpétue la tradition littéraire de la maison, en s’appliquant à exploiter et remettre en valeur le fonds, tout en manifestant un intérêt toujours soutenu pour la littérature contemporaine.
Une nouvelle collection est créée en 1995 : « Le Petit Mercure », qui est très avantageusement accueilli par la presse. Animée par Colline Faure-Poirée, cette collection a pour ambition de s’ouvrir à tous les genres littéraires, des correspondances aux mémoires, en passant par les nouvelles, les manifestes ou les pamphlets. Les textes du Petit Mercure sont publiés par série de trois dans un format de poche. Leur choix, généralement confié à un spécialiste, est commandé par une thématique particulière (le vin des écrivains, les recettes littéraires, le bestiaire sentimental) ou s’articule autour d’une époque (les femmes écrivains au XVIIIe siècle), d’un courant littéraire (la traversée du romantisme). On trouve ainsi dans cette collection des textes peu connus d’auteurs fameux (citons La princesse de Montpensier de Madame de La Fayette, qui annonce en bien des points La Princesse de Clèves, ou Le jour où Beaumont fit connaissance avec sa douleur de J.-M. G. Le Clézio), des textes de référence (Le Cantique des cantiques, par exemple) ou réputés introuvables, comme Le Moyen court de Mme Guyon. L’originalité du parti-pris éditorial, l’élégance d’un format qui « tient vraiment dans une poche » et le soin particulier apporté à la réalisation graphique et aux couvertures, apparentant les petits ouvrages à de véritables « livres-objets », leur prix très accessible enfin ont su faire de cette collection une offre désormais indispensable dans le paysage du livre de poche et susciter la curiosité de tous les publics.
Autre initiative d’importance, Le Mercure se décide en 1999 à procéder à la réédition de la fameuse collection « Le Temps retrouvé ». Créée en 1965 et dirigée par Jacques Brosse, cette série s’était donné pour objectif de faire entendre la parole de certains acteurs privilégiés d’une époque choisie, qu’ils fussent célèbres ou inconnus, une manière inédite d’aborder l’Histoire par le biais du récit vécu. Les 69 titres de la collection réunissaient des qualités où le talent littéraire, l’intérêt historique et le frisson de la découverte se mêlaient pour le plus grand plaisir des lecteurs. Parmi les ouvrages parus dans « Le Temps retrouvé », citons notamment Les Mémoires de Napoléon par Constant, son valet de chambre, les fameuses Lettres de la Princesse Palatine ou la Correspondance de Madame Campan, première femme de chambre de Marie-Antoinette. Ces livres sont donc republiés aujourd’hui dans un élégant format semi-poche et sous des couvertures chatoyantes, à raison de 8 titres par an. Des textes inédits viennent en outre enrichir la collection, comme les Lettres de la duchesse de la Rochefoucauld à son amant américain William Short, ou les Mémoires de Gouverneur Morris.
Dans la collection bleue, aux côtés de romanciers confirmés comme Gilles Leroy (prix Valery Larbaud 1999), Pierre Charras (prix Valery Larbaud 2001), Jocelyne François, Diane de Margerie (prix de la Fondation Prince de Monaco 2001), le lecteur pourra faire la connaissance de nouveaux talents comme Nicole Caligaris ou Jean Grégor.
Dès les premières heures de la revue puis de la maison d’édition, la poésie a toujours occupé une place particulière au Mercure de France. A ce titre, écoutons le poète Jean-Michel Maulpoix rendre un bel hommage à la signification symbolique du dieu sous les auspices duquel la maison a choisi, dès sa naissance, de se placer : « A ma connaissance, il n’existe pas de plus riche symbole de la poésie : mobile, préoccupée de tout, transitant sans cesse entre ce qui existe et ce qui pourrait être, creusant ou empilant les "vers" comme des tas de pierres, négociant des pactes avec l’invisible et traçant des signes, toujours vigilante, jamais en repos. » Isabelle Gallimard ne faillit pas à cette mission et des textes essentiels ont été édités sous sa direction. Parmi ceux qui ont connu un succès immédiat, citons notamment A distance, un recueil de poèmes inédits d’Henri Michaux, en 1997, les Œuvres poétiques de Christian Dotremont, en 1999, et L’emportement du muet d’André du Bouchet, en 2000.
Relevons pour finir qu’une nouvelle collection étrangère, placée sous la direction de Marie-Pierre Bay, a été créée en 1999. Sous cette couverture, Le Mercure de France a fait paraître des ouvrages d’écrivains déjà renommés comme Julian Barnes, Jérôme Charyn, Alain de Botton, Anita Desai ou Soledad Puertolas. La publication d’un ample roman inédit d’Isaac Bashevis Singer, Ombres sur l’Hudson (2000) mérite une mention particulière. La collection étrangère se propose également de convier le lecteur français à la découverte d’auteurs nouveaux ou demeurés inconnus jusqu’ici : ainsi L’interprète des maladies de la jeune indienne Jumpha Lahiri (prix Pulitzer 1999) ou Le Bouddha blanc du japonais Hitonari Tsuji, qui a obtenu le prix Fémina étranger en 1999.

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