Horst Faas : 50 Ans de photojournalisme

Reportages et Documentaires

Horst Faas : 50 Ans de photojournalisme

Horst Faas : 50 Ans de photojournalisme

Horst Faas a commencé sa carrière en 1951 comme photographe chez Keystone, avant de rejoindre Associated Press à partir de 1956 comme photographe puis comme rédacteur en chef de la photo pour l’Europe, l’Afrique et le Moyen Orient et ce, jusqu’en 2004. Il a couvert de nombreux conflits (Congo, Algérie, Vietnam, Bangladesh, Israêl, etc.), mais aussi d’autres évènements d’envergure comme tous les jeux olympiques à partir de 1972. Pour son travail de photographe, il a reçu de nombreux prix. En tant qu’éditeur, il a formé et dirigé de nombreux photographes.

C’est donc un acteur majeur et un témoin privilégié qui décrypte pour nous, dans ce livre, 50 ans de photojournalisme : la place de la guerre du Vietnam dans l’histoire du photojournalisme, ce qui fait qu’une photo devient une icône, la censure, les risques du métier, le pouvoir des images, l’avènement du numérique.

Horst Faas est également célèbre pour son travail comme un éditeur d’image, et a contribué à assurer la publication de deux des plus célèbres images de la guerre du Vietnam. Le fameux "Saigon exécution" photo, montrant l’exécution sommaire d’un prisonnier Vietcong par le chef de la police de Saigon Nguyen Ngoc Loan, prises par Eddie Adams à Saigon le Février 1, 1968 a été envoyé sous sa direction. Nick Ut de la célèbre "Napalm Girl" photographie a provoqué une énorme controverse au bureau de l’AP, un éditeur s’est opposé à la photo, en disant que la jeune fille a été représenté nu, et que personne ne l’accepterait. Faas Ut a ordonné que la photo sera envoyée sur le fil.

Horst Faas était le rédacteur en chef de la photo pour AP Europe, Afrique et Moyen Orient. Il a couvert la guerre du Vietnam de 1962 à 1973. Ses photos ont été récompensées par de nombreux prix parmi lesquels deux Prix Pulitzer, le prix Robert Capa, et le prix Erich Salomon en Allemagne. Il a coécrit Requiem avec Tim Page et Lost over Laos avec Richard Pyle.

Extrait du livre
Dès la fin de la guerre, nous avons mené une vie de réfugiés, comme des millions d’Allemands de l’Est ; nous avons quitté l’est de la Silésie pour Berlin, puis Berlin-Ouest lorsque les Russes ont occupé la ville, et enfin pour Kempten, en Bavière, où nous avions de la famille, au fur et à mesure de l’avancée de l’armée soviétique. Ma mère, mes deux frères et moi avons traversé l’Allemagne en ruine, seuls, notre père ayant disparu pour échapper à la Volksturm, une organisation paramilitaire mise en place à la toute fin de la guerre. Nous avons vécu dans les trains, les dépôts, des camps de réfugiés. L’époque était extrê­mement confuse. Pendant ces années troublées, j’ai dû changer d’école au moins treize fois. Notre problème essentiel était de nous procurer de la nourriture. L’hiver 1946 a été particulièrement pénible car la température avait terriblement chuté. À cette époque, nous avons connu la faim. L’influence de certains professeurs sur mon éducation a été marquante. Grâce à eux, j’ai découvert les écrivains qui avaient été interdits sous le IIIe Reich. Je me souviens notamment d’un professeur de lettres qui nous a fait lire Ernest Hemingway, William Faulkner, Heinrich Heine, Georges Bernanos, Theodor Plievier, Anna Seghers, Eugen Kogon et m’a surtout donné l’envie d’aller voir ailleurs, hors d’Allemagne. Cette époque de formation, pendant laquelle j’ai littéralement dévoré tous les livres possibles, a été pour moi d’une importance capitale... Si bien que, lorsque nous avons quitté Kempten pour suivre mon père qui avait trouvé un nouvel emploi à Munich, j’avais déjà une passion pour les livres et la presse. De la littérature, je suis passé à la peinture, à la sculpture et j’ai commencé à photographier la sculpture religieuse et les porches d’églises. Puis, j’ai découvert l’art moderne et commencé à collectionner et rassembler les livres sur l’expressionnisme allemand. J’étais fasciné par les journalistes qui écrivaient en page 3 du Süddeutsche Zeitung, un des premiers journaux à avoir obtenu l’autorisation de paraître après la guerre en Bavière : Gunter Groll. Critique d’art et de cinéma, Hans Ulrich Kempski et Werner Friedmann, le rédacteur en chef du journal. C’étaient les stars de la presse allemande de l’époque. Je voulais être journaliste ou bien critique.

Horst Faas : 50 Ans de photojournalisme
de Horst Faas
Horst Faas : 50 Ans de photojournalisme, de Horst Faas, Hélène Gédouin
Détails

Langue : Français
Éditeur : Chêne
Date de Publication : Mars 2008
Type Reliure : Relié
Pages : 238
ISBN 10 : 2842778065
ISBN 13 : 978-2842778064
Dimensions ‏ : ‎ 21 x 26 cm
Poids ‏ : ‎1.28 kg

 

     

Horst Faas : 50 Ans de photojournalisme

Horst Faas : 50 Ans de photojournalisme

Collection : Reportages et Documentaires

Titre:  Horst Faas : 50 Ans de photojournalisme

Langue : Français
Éditeur : Chêne
Date de Publication : Mars 2008
Type Reliure : Relié
Pages : 238
ISBN 10 : 2842778065
ISBN 13 : 978-2842778064
Dimensions ‏ : ‎ 21 x 26 cm
Poids ‏ : ‎1.28 kg

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Du même éditeur : Du Chêne Éditions
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